Pour un rock avec toi, je serais prête à arrêter le chocolat pendant deux semaines, courir un dix kilomètres, ne pas sortir pendant un mois, faire une nuit blanche en pleine semaine, marcher pieds nus sur des graviers, dormir une nuit avec un moustique affamé sans essayer de le tuer, faire la vaisselle à la main pendant six mois, allumer un cierge dans une église, manger en entier un yaourt de soja sans faire de grimace, demander mon steak “bien cuit” au restaurant, écouter en exclusivité l’album de Samy Naceri, passer un week-end au Mans, me prendre une cuite au rhum-orange, m’habiller en rose bonbon et rouge pétant ou essayer le parapente.
Je ferais tout ça et plus encore pour que tu aies la force de sauter sur tes guibolles, d’enchaîner les passes en gardant le rythme et l’équilibre, de me faire virevolter comme au temps de notre rencontre. J’accepterais sans hésiter de ralentir le tempo, de passer au blues ou au slow, voire de revenir à la valse écossaise pour retrouver notre connivence sur la piste de danse.
Et s’il faut attendre que tu t’étoffes un peu, que tu reprennes tes marques dans la foule, ou tout simplement que tu aies envie de m’accorder le prochain morceau, et bien j’attendrai. Pour danser à nouveau avec toi, je serai patiente comme jamais encore.