Avant, on se sent faible, peu sûr de soi, hésitant ou ignorant. On n’est pas certain d’être dans son bon droit, encore moins sûr d’avoir raison, de ne pas se tromper, de ne pas regretter ce qui va se passer.
Et puis vient la première décision. La première rupture, le premier non, le premier “je te veux”. On se rend compte qu’aussi difficile à prendre que soit cette décision, ses conséquences en découlent mais sont attendues, gérables. Et à chaque fois, lorsque nous sommes confrontés à de nouvelles décisions, nous nous rappelons qu’il y a des choses que l’on n’acceptera plus jamais, que l’on sait où l’on va, et faire ses choix devient plus simple, même si le cœur n’y est pas toujours.