Sans. J’allais bosser à reculons. Dès la sonnerie du réveil, un soupir me venait en pensant à la journée à venir. Les horaires imposés, les commérages, l’humeur fluctuante des collègues, sans compter les méthodes peu rigoureuses de travail me décourageaient. Même si je faisais mon possible pour faire mon travail correctement, je ne me sentais absolument pas à ma place, comme en visite sur une planète aux mœurs étranges. Petit à petit, ma motivation a diminué, et j’ai fini par ne faire que le strict minimum, les yeux rivés sur l’horloge, attendant la fin.
Avec. Quand je me lève le matin, les seules choses qui me retiennent au lit sont les bras de Morphée, les chats câlins et la chaleur humaine. Quand j’arrive à m’en extirper, j’ai le sourire aux lèvres en pensant à l’atmosphère de travail qui m’attend. Et puis si je n’y arrive pas assez tôt, ce n’est pas grave, je ne travaille que pour moi et personne ne m’épie. J’arrive dans un endroit rempli de sourires, d’attentions, de confiance et de fredonnements. Je suis responsable de ce que je fais. Quand c’est mal, et quand c’est bien. Et pour ça, ça me plaît de faire le maximum de ce que je peux.