Texte écrit dans le cadre d’un atelier d’écriture à L’Escalier
La nuit, le désespoir, l'horreur indicible, je me tourne vers toi Nous sommes sans mot, sans voix, mais nous sommes là, catapultés en bord de vie mais ensemble Enlacés par le regard, par la chaleur partagée, par les bras qui agrippent, les bras qui repêchent, les bras qui abritent, les bras qui retiennent ce monde qui s'effondre. Parmi les nuits blanches à écoper nos larmes Parmi les heures sombres où la vie tremble en grand fracas.
Quand le monde se colore en bulles fragiles qui éclatent au moindre rire, Quand réapprendre la joie est trop insoutenable, Quand chaque victoire, chaque pas en avant se paie de terreurs, de prostrations, d'abandons, Tu es là. Tu me donnes sans compter l'appui d'un mot, le réconfort d'un câlin, la patience de tes silences.
Et quand les sourires reviennent sans se teinter de larmes, Quand la joie ne pique plus le cœur mais se partage sans équivoque, Quand je suis assez forte pour te venir en aide à mon tour, Quand les projets cascadent à nouveau, Tu es là, encore.
À toi mon ami, mon veilleur de vie, À toi mon amie, veilleuse qui tremble dans la nuit, Merci.