Massacre à l’agrafeuse

Elles sont toutes là, bien empilées, lisses et propres. Les deux cent pages de mon rapport qui ne demande plus qu’à être relié. À côté, l’objet du crime à venir. Une belle agrafeuse, de grande taille et dont le chargeur est rempli de grosses agrafes. Encore à côté, un enfant de dix ans désoeuvré et malicieux.

À peine vingt minutes plus tard, le forfait est commis. Des agrafes sont plantées de manière aléatoire sur toutes les pages, permettant l’obtention d’un bloc compact et solidaire, qui ne pourra en aucun cas être lu.

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