Je me suis levé tard ce matin. Tête dans le brouillard et sensation tenace d’oublier quelque chose. Peut être que j’aurais dû faire moins de folies hier soir. C’est pas si grave, après tout, c’est pas la première fois. Direction le canapé pour un café pas mérité mais requinquant. Je regarde brièvement ce qui se passe dans le monde avant de me lasser, comme toujours. Je sors prendre un peu l’air, ça me fait du bien mais je suis un peu désœuvré. Direction le canapé pour une sieste improvisée.
Vingt heures sonnent déjà, je n’ai pas vu le temps passer. Je vais me chercher une petite bière dans le frigo pour me motiver un peu pour la soirée. Et je vois le petit mot sur le frigo, pense bête laissé à mon intention par quelqu’un qui sait où me trouver. “N’oublie pas que tu n’as que jusqu’à ce soir pour sauver l’humanité. Bisous, Papa”.
Ah oui, c’était donc ça, ce que j’avais oublié. Vingt heures. La flemme. Bah qu’ils se débrouillent tous seuls. Au pire, Papa recommencera demain, c’est tout.