Vénus, femme de la nuit et de l’amour, déesse en cuir, attend un enfant. Elle s’en serait bien passé, mais il est trop tard, et puisqu’il va être là, autant l’attendre patiemment.
Tard dans la nuit, Vénus met au monde un fils, un petit homme qu’elle va devoir apprendre à aimer, à qui elle est bien décidée à inculquer le respect. Celui-ci sera l’exception à la règle. Un “toutes des salopes sauf ma mère” inversé. Tous des salauds sauf mon fils, en quelque sorte.
Le fils de Vénus, enfant choyé, entouré, privilégié, grandit dans un monde un tout petit peu trop grand pour lui, mais en bon enfant, il ne s’en aperçoit pas.
Tard dans sa vie, le fils de Vénus comprendra les raisons qui ont poussé les bonnes gens à prendre soin de lui contre son gré. La morale rationnelle et bien intentionnée de ceux-là même qui ont explosé son univers un tout petit peu trop grand pour lui pour le propulser dans un monde standard dont il dépasse de tous les bords, poignant Alice moderne au masculin.