Un pas de danse pour exploser de joie, laisser le corps vibrer au rythme d’enivrantes sensations, exprimer au mieux le plaisir. D’être vivant, de se mouvoir, de partager, d’aimer.
Un pas de danse pour oublier la tristesse, expurger la colère, apaiser les tensions, reprendre du poil de la bête. Défier les circonstances. Choisir la vie, l’énergie, le bien être, l’intensité.
Puis la musique s’arrête. Il est temps de rentrer, de raccrocher la carapace de sourires au vestiaire ; les carrosses redeviennent citrouilles. Les vieux compagnons réapparaissent toujours. Le vide et son fidèle acolyte, l’insidieux sentiment de n’être rien, inutile, encombrant et déplacé, pointent encore une fois le bout de leurs nez. Rappellent que malgré tout, il seront là, quelque part, derrière nous. N’attendant qu’un temps de silence un peu plus épais que les autres, une seconde d’inattention dans les efforts constants pour les semer, pour, finalement, faire valoir leurs droits.