Froid. Humide.
Le félin sent le carrelage froid sous ses pattes, un courant d’air désagréable qui le refroidit. Il entend des sons qui viennent de la grande salle, les humains doivent être là. Il ne veut pas vraiment les voir, se passe bien d’eux en ce moment, mais il sait une chose sur les humains, c’est qu’ils sont chauds.
Bruits de voix, crépitements, odeur de brûlé.
Le chat est entré dans la grande salle, il sent la présence du petit humain, source d’ennuis, et tente de l’éviter. Il a appris à se faire petit, marche sans bruit sur ses pattes de velours et reste hors de vue de ce petit être maladroit. Son odorat l’avertit d’un danger, mais personne n’est alarmé, et puis ici, la chaleur est confortable.
Chaleur, bien être.
Le félin s’est rapproché prudemment du feu. Il n’a pas été vu, ne fait toujours pas de bruit. Le sol sous ses pattes est chaud maintenant. Il sent les gradients de chaleur. Trouve la position idéale. Tourne sur lui même pour être sûr d’avoir pris la meilleure place. S’allonge sur le sol qui le chauffe doucement, près d’un courant d’air chaud, agréable. Ne peut retenir le ronronnement régulier qui marque sa satisfaction. Oublié, le petit d’homme.
Détente, sommeil.
Chaleur.