Un peu honteux, je pousse la porte de ce salon particulier et demande à avoir un rendez vous avec une esthéticienne. C’est la première fois que je viens, je ne connais l’établissement que de nom et j’espère qu’ils sauront mériter leur réputation de discrétion. Que mes proches ne puissent jamais savoir par où je passe pour être tel que je suis.
Quelques heures plus tard, je me rajuste dans le miroir avant de repartir. J’ouvre les premiers boutons de ma chemise, laisse fièrement dépasser quelques poils chèrement acquis. Je lisse cette barbe nouvelle qui ne manquera pas de plaire aux minettes avides de testostérone. “Au poil”, décidément, porte bien son nom…