Pour avoir le début de l’histoire, c’est par ici.
Après ce premier repas, les deux compères devinrent inséparables. Ils fêtèrent Noël ensemble, se régalèrent d’un sandre fumé sur lit de vers de vase, dans un coin de bois rempli de houx pour la décoration.
Découvrant le plaisir sans partage d’avoir un ami, Joe s’épanouit et devint un joyeux drille, enchaînant les blagues et les gags, pratiquant l’autodérision et le comique de situation. Pour le nouvel an, il tressa ses poils à ceux de Pierre-Henri et ils passèrent ainsi une journée entière comme des siamois. Ils durent demander de l’aide à une huppe pour les séparer. Pour Pâques, il alla voler les œufs d’une oie et les recouvrit de terre pour les offrir à son ami, qui faillit se casser le bec dessus en voulant dévorer ces appétissants œufs en chocolat. La vie était douce et sereine, s’écoulant gaiement, un jour à la fois.
Puis revint l’hiver.