Les portes s’ouvrent. Le flot de ruminants, le regard dans le vague, descend. La figure inexpressive, les pensées qui passent et ressassent en boucle, un troupeau s’apprête à les remplacer. Il attend patiemment devant le goulot d’étranglement que la rame soit libre, puis monte dans la voiture, dans un ordre relatif, jusqu’à ce que retentisse le bip sonore annonçant la fermeture des portes. Alors ça pousse, ça accélère, chacun veut sa place maintenant, pour partir on ne sait où, mais surtout ne pas rester sur le quai.