La femme de personne

Elle n’est la femme de personne, n’a jamais voulu d’attaches, de possession, de foyer, de prison. Peu importent les mots. L’idée d’appartenir à quelqu’un lui fait horreur. Elle n’est pas non plus la femme de tout le monde, a une idée du respect de soi-même bien trop classique pour passer d’homme en homme et se regarder encore dans la glace. Elle essaie à l’occasion de construire quelque chose, mais dès que son cou glisse dans une corde, si mince soit-elle, elle s’envole à tire d’aile pour retrouver sa liberté, sa solitude, sa forteresse.

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