Les paradoxes

Jour après jour, il se lasse d’elle mais jamais, non, jamais, il ne la laissera partir. Elle lui appartient. C’est tout. La manière dont il la considère n’a pas à intervenir dans ce débat. Qu’importe l’amour, le contrat est là.

Nuit après nuit, elle essaie de tout son être de rattraper ce qui peut l’être, de saisir au vol ce qui lui échappe inexorablement. Plus elle essaie, plus elle se rend compte de l’inanité de ses efforts. Autant stopper une hémorragie avec un coton-tige.

Mois après mois, ils s’enferment dans un statu quo qui ne les satisfait pas, mais le refus de l’échec les empêche de quitter un malheur certain pour un bonheur incertain, mais probable. Une vie qu’ils ne vivent pas leur file entre les doigts pendant qu’au fil du temps une mort qui les effraie s’approche à pas de loup.

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