Mazurka

Avant même de commencer à danser, le rythme s’immisce dans ma tête pour emporter mes pieds. Un, deux, trois… Ma-zu-rka. Un, deux trois… De mes yeux qui s’affolent, je cherche le partenaire, celui qui danse la même variante que moi. Trouvé. Aussitôt, la danse nous entraîne dans sa fluidité. Deux pas, un petit saut, un petit tour. Deux pas, un petit saut, un grand tour, dans l’autre sens.

Ma main sur son épaule, sa main qui maintient mon dos, il me guide doucement mais fermement, je suis en confiance. Lorsque les deux danseurs et la musique ne font plus qu’un, les yeux fermés je m’abandonne. Tourne ma tête, tourne ma jupe, tournent mes pieds, toujours dans un sens, puis dans l’autre, sans accroc et sans contre-temps.

Lorsque vient la fin de la danse, le temps de l’entre deux est nécessaire pour reprendre mes esprits, pour caler mon regard qui continue à tourner, et remercier mon partenaire.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *