Noires comme l’encre, facile métaphore pour parler de mes nuits, ces nuits où le black out est total, nuits presque oppressantes que je passe blanches. Incapable de fermer l’œil par une nuit sans lune, sans lueur, sans chaleur, mes nuits noires sont blanches et je fais les cent pas. Je rêve que je ne dors pas, que je me retourne encore et encore dans mon lit, que je compte les minutes et sans cesse, en me réveillant, je ne peux croire que j’ai dormi, finalement. Au matin, mes muscles ankylosés et les cernes sous mes yeux témoignent de la nuit blanche que je viens de passer même si mon corps a fait des siennes, bien malgré moi… Dans l’aube grise je me retrouve et je chasse rapidement le souvenir de ces nuits noires et blanches.