Plinn

Saute, saute, trois petits pas pour compacter la terre. Tous ensemble enchaînés, nous arpentons le sol, le foulons sous nos pieds pour faire revivre la pratique ancestrale visant à tasser le sol de la maison. Donner toutes ses bonnes vibrations pour inaugurer un nouveau lieu de vie.

Les maisons ne sont plus en terre battue, bien souvent on paie pour danser avec de parfaits inconnus. La fête du village s’est considérablement élargie. Toujours la même énergie brute, la transe, le plaisir d’être tous ensemble dans le même mouvement simple, terre à terre, presque tribal, mais retenu, pas très expansif. Tape le parquet, encore et encore, pour faire du bruit, pour prouver qu’ensemble, on existe, interminable chenille qui serpente, paradant dans la salle.

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