Par hasard, je me retrouve devant la baie vitrée donnant sur le hall d’accueil d’un immeuble. Le soleil couchant tape sur la vitre, me renvoyant mon image aussi nettement qu’un miroir. Stupéfié, je m’arrête pour voir de plus près ces mèches blanches éparpillées autour de ma tête. Tant bien que mal, j’essaie de me recoiffer, de discipliner les mèches folles, de réajuster mon bonnet. Je tente désespérément de reprendre une apparence des plus humaines, moins effrayante pour les passants. J’ai du mal à m’arracher à la vue de mon reflet mais pour finir je récupère ma maison en sacs plastiques et je passe mon chemin.