Il n’est pas encore l’heure de se résigner. Je n’ai pas l’âge, pas le temps pour ça. Très peu pour moi d’arriver à la retraite aux côtés de la mauvaise personne. Très peu pour moi l’absence de rêves, les perspectives évaporées, les projets rapetissés. Ça ne peut durer qu’un temps, la vie étriquée qui serre aux manches et gratte le cou. Quand ils se réveillent au bout de trente ans dans une vie glauque et médiocre, se rendent-ils compte que c’est à coup de « pas si pire » ou « pas le bon moment » qu’ils ont enterré leur vie rêvée pour sombrer dans un cauchemar aux allures de confort-sécurité-rentes à payer ?
Je ne foncerai pas non plus droit dans le mur de l’acharnement, certaines réalités finissent bien par s’imposer. Mais quand c’est bouché dans un sens, à nous de réinventer nos futurs au lieu d’accepter l’engourdissement, la gangrène, les amputations des moyens, des envies, de l’âme.
Hé, L’Oiseau ! Ils sont bien jolis tes mots, mais ça ne fait pas avancer ta rédaction, tes projets, tes moyens, justement…