Le grand saut

Par-delà les larmes, juste en bordure du désespoir, en surplomb du gouffre. En remontant des abysses, chaque griffe bien plantée pour éviter de glisser, retomber, perdre pied. La bouche prête à s’accrocher aux racines, aux mots, au moindre fil. Prête à hurler, appeler à l’aide, panser les plaies. Par-delà la noirceur traversée, avalée, digérée, incorporée. Par delà les cicatrices, la peau reconstruite, sensible à jamais.

Se découvrir. Douée pour le bonheur. Encore.

Respirer à pleins poumons. Prendre de l’élan. Oser ?

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