Au dernier jour, quand j’aurai tout repoussé, tout retardé, tout remis à un hypothétique demain en espérant qu’il ne vienne jamais, je mourrai épuisé par la tâche cette fois-ci in-ajournable qui m’attendra alors. Faites donc que j’en meure vite et qu’en petit filou, une fois de plus, j’esquive l’obligatoire, l’urgent, l’incontournable. Faites que j’aie raison et qu’il se trouve bien quelqu’un quelque part pour terminer un jour ou l’autre ce que j’aurais dû achever il y a longtemps déjà. J’espère que je n’aurai pas à trimer jusqu’au bout du bout pour tout plier, un superviseur me surveillant jusqu’à la fin et attendant de tranquillement récupérer mon dernier souffle. Quoique… Si c’était le cas, au pire, j’en aurais bien profité avant, non ?